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[#DD] Déco florale éco-responsable pour vos manifestations

Bonjour,

Aujourd’hui, je partage avec vous l’article de www.3-0.fr à propos de décoration végétale et florale plus responsable. En effet, sur les salons ou manifestations, on voit souvent des plantes vertes qui sont jetées à l’issue des événements. Comment mieux gérer le vivant pour sublimer son image de marque et capter les visiteurs ?

34 plans de reconquête industrielle…

Bonjour,

Information parue dans la newsletter de www.environnement-magazine.fr et qui laisse à penser que l’orientation vers les éco-industries a de l’avenir. On l’espère !

Les déchets alimentaires…

Bonjour,

On m’a transmis cette information très intéressante alors qu’approche la SERD : Semaine Européenne de Réduction des Déchets

(Merci Françoise)

Le gaspillage alimentaire porte atteinte au climat, à l’eau, aux terres et à la biodiversité
Coûts économiques directs de 750 milliards de dollars par an – Instituer de meilleures politiques et reproduire les succès à grande échelle
Ces déchets alimentaires seront transformés en méthane et biogaz (France)

11 septembre 2013, Rome – Le gaspillage effarant de 1,3 milliard de tonnes de nourriture chaque année n’est pas juste une gigantesque perte économique, il porte aussi un grave préjudice aux ressources naturelles dont l’humanité dépend pour se nourrir, indique un nouveau rapport de la FAO paru aujourd’hui.

Food Wastage Footprint: Impacts on Natural Resources est la première étude qui entreprend d’analyser les impacts des pertes et gaspillages alimentaires à l’échelle mondiale depuis un point de vue écologique, en se penchant sur ses conséquences pour le climat, les utilisations de l’eau et de la terre, et la biodiversité.

En voici les principales conclusions:

Chaque année, la nourriture produite sans être consommée engloutit un volume d’eau équivalant au débit annuel du fleuve Volga en Russie et est responsable du rejet dans l’atmosphère de 3,3 gigatonnes de gaz à effet de serre.

Outre ses impacts environnementaux, ses conséquences économiques directes pour les producteurs (à l’exclusion du poisson et des fruits de mer) sont de l’ordre de 750 milliards de dollars par an, estime le rapport de la FAO.

« Nous sommes tous appelés – agriculteurs et pêcheurs, industriels de l’agro-alimentaire et grande distribution; gouvernements locaux et nationaux, consommateurs individuels – à faire des changements à tous les maillons de la chaîne alimentaire pour éviter les gaspillages, et, quand ce n’est pas possible, à réutiliser ou recycler la nourriture », a déclaré le Directeur général de la FAO José Graziano da Silva.

« Nous ne pouvons tout simplement pas permettre qu’un tiers de toute la nourriture que nous produisons soit gaspillée ou perdue à cause de partiques inadéquates lorsque 870 millions d’êtres humains sont affamés chaque jour « , a-t-il ajouté.

En complément de la nouvelle étude, la FAO a également publié un guide contenant des recommandations sur comment réduire les pertes et gaspillages alimentaires à toutes les étapes de la filière. Le guide présente un certain nombre de projets qui montrent la façon dont les gouvernements nationaux et locaux, les agriculteurs, les entreprises, et les consommateurs individuels peuvent agir face à ce problème.

Achim Steiner, Secrétaire général adjoint de l’ONU et Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), a déclaré: « Le PNUE et la FAO ont reconnu les pertes et gaspillages alimentaires comme une grande occasion pour les économies du monde entier d’effectuer la transition vers une Economie Verte inclusive, sobre en carbone et reposant sur une utilisation rationnelle de ressources. L’excellent rapport de la FAO met en lumière les multiples avantages pouvant en dériver – souvent, par l’adoption de mesures simples et réfléchies au niveau des ménages, des détaillants, des restaurants, des écoles et des entreprises – en contribuant ainsi à un environnement durable, à des améliorations d’ordre économique, à la sécurité alimentaire et à la réalisation du Défi Faim Zéro lancé par le Secrétaire général de l’ONU. Nous encourageons à adopter notre slogan: Pensez. Mangez. Préservez – Réduisez votre empreinte« .

Le PNUE et la FAO sont des partenaires fondateurs de la campagne Pensez. Mangez. Préservez – Réduisez votre empreinte qui a été lancée cette année et a pour but d’aider à coordonner les efforts mondiaux de réduction des pertes et gaspillages alimentaires.

Où se produisent les pertes et gaspillages alimentaires?

Selon l’étude de la FAO, le gaspillage alimentaire à l’échelle mondiale a lieu, pour 54 pour cent, « en amont », c’est-à-dire durant les phases de production et de manutention et stockage après-récolte, et pour 46 pour cent « en aval », soit aux stades de la transformation, de la distribution et de la consommation.

En règle générale, les pays en développement sont plus touchés par les pertes alimentaires durant la production agricole; en revanche, les régions à revenus moyens et élevés connaissent davantage de gaspillage au niveau de la vente au détail et des consommateurs (où il représente 31-39 pour cent des pertes et gaspillages totaux) que les régions à faible revenu (4-16 pour cent).

Plus la perte d’un aliment se produit tard dans la chaîne, plus l’impact environnemental est élevé, fait remarquer le rapport de la FAO, car les coûts environnementaux occasionnés durant la transformation, le transport, le stockage et la préparation doivent être ajoutés aux coûts initiaux de production.

Points chauds

Le rapport fait état de plusieurs « points chauds » de pertes et gaspillages alimentaires:

Les pertes de céréales en Asie sont un sérieux problème qui a de lourds impacts sur les émissions de carbone et sur l’utilisation de l’eau et des terres. Le cas du riz est emblématique, compte tenu de ses émissions de méthane élevées et d’un haut niveau de pertes.

Si les volumes de pertes de viande dans toutes les régions du monde est comparativement faible, le secteur de la viande a de gros impacts sur l’environnement en termes d’occupation des terres et d’empreinte carbone, en particulier dans les pays à revenus élevés et en Amérique latine, qui, ensemble, représentent 80 pour cent de tous les gaspillages et pertes de viande. Les régions à revenus élevés (sauf Amérique latine) sont responsables d’environ 67 pour cent de toutes les pertes de viande.

Le gaspillage des fruits est responsable de gaspillages d’eau en Asie, en Amérique latine, et en Europe. De même, de gros volumes de légumes perdus et gaspillés dans les régions industrialisées d’Europe et d’Asie du Sud et du Sud-Est se traduisent par une empreinte carbone importante pour le secteur.

Causes des pertes et gaspillages alimentaires – et solutions

Selon la FAO, le comportement des consommateurs, associé à un manque de communication dans la chaîne d’approvisionnement, serait à l’origine des niveaux élevés de gaspillage alimentaire dans les sociétés nanties. Les consommateurs ne planifient pas leurs courses, ils achètent trop ou sont trop rigides par rapport aux « dates limite d’utilisation optimale« , tandis que les normes de qualité et les critères esthétiques portent les commerçants à se débarrasser de grandes quantités d’aliments parfaitement comestibles.

Dans les pays en développement, des pertes importantes après la récolte tout au début de la chaîne d’approvisionnement sont un problème capital, qui s’explique par des limitations financières et structurelles dans les techniques de récolte et les infrastructures de stockage et de transport, auxquelles viennent s’ajouter les conditions climatiques favorisant la détérioration des aliments.

Pour affronter le problème, le guide de la FAO distingue trois niveaux où des mesures s’imposent:

  • Il faut accorder la priorité absolue à la prévention des pertes et gaspillages alimentaires. Outre l’amélioration des pertes de récolte à la ferme dues à de mauvaises pratiques, une meilleure adéquation de la production et de la demande permettrait de ne pas utiliser les ressources naturelles pour produire des quantités de nourriture non nécessaires.
  • Dans l’éventualité d’excédents alimentaires, la meilleure solution consiste à les réutiliser au sein de la chaîne alimentaire – c’est-à-dire trouver des débouchés secondaires ou faire don des surplus aux personnes les plus démunies. Si la nourriture n’est pas adaptée à la consommation humaine, l’autre solution consiste à l’utiliser pour l’alimentation animale, ce qui permet de conserver des ressources qui, sinon, serviraient à produire des fourrages commerciaux.
  • Lorsqu’il s’avère impossible de réutiliser, il faut opter pour le recyclage et la récupération: recyclage des sous-produits, digestion anaérobie, compostage, et incinération avec récupération d’énergie permettent de récupérer l’énergie et les nutriments, ce qui constitue un avantage de taille par rapport à leur mise en décharge. La nourriture non consommée qui pourrit dans les décharges est un gros producteur de méthane, un gaz à effet de serre particulièrement nocif.

Le rapport de la FAO Funding for the Food Wastage Footprint et son guide ont été financés par le gouvernement d’Allemagne.

Lire plus en détail les recommandations de la FAO sur la réduction des pertes et gaspillages alimentaires

Read the report
Food Wastage Footprint: Impacts on Natural Resources
Toolkit: Reducing the Food Wastage Footprint
Learn more
Key facts and figures from FAO’s report
What can be done about food wastage?

Pertes et gaspillages alimentaires: Quelques chiffres clés

  • Le volume mondial de gaspillages et pertes alimentaires est estimé à 1,6 milliard de tonnes d’équivalents produits de base. Les gaspillages totaux pour la partie comestible s’élèvent à 1,3 milliard de tonnes.
  • L’empreinte carbone des gaspillages alimentaires est estimée à 3,3 milliards de tonnes de CO2 équivalent de gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère chaque année.
  • Le volume total d’eau utilisé chaque année pour produire de la nourriture perdue ou gaspillée (250 km3) équivaut au débit annuel du fleuve Volga (Russie), ou trois fois le volume du Lac Léman.
  • De même, 1,4 milliard d’hectares de terres – soit 28 pour cent des superficies agricoles du monde – servent annuellement à produire de la nourriture perdue ou gaspillée.
  • L’agriculture est responsable d’une majorité de menaces pesant sur les espèces végétales et animales à risque recensées parl’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
  • Seul un faible pourcentage de tous les gaspillages et pertes alimentaires est transformé en compost: une grande partie finit dans les décharges et représente une bonne part des déchets solides municipaux. Les émissions de méthane des décharges représentent une des premières sources d’émissions de gaz à effet de serre de tout le secteur.
  • La pratique du compostage à domicile pourrait permettre d’alléger les services publics de ramassage des ordures de 150 kg de déchets ménagers par foyer et par an.
  • Les pays en développement sont plus touchés par les pertes alimentaires durant la production agricole, alors que les régions à revenus moyens et élevés sont plus concernées par le gaspillage alimentaire au niveau du commerce de détail et des consommateurs.
  • Les conséquences économiques directes du gaspillage alimentaire (à l’exclusion du poisson et des fruits de mer) sont de l’ordre de 750 milliards de dollars par an.

Que peuvent faire gouvernements, agriculteurs, industries de l’agro-alimentaire – et vous – contre le gaspillage alimentaire
Toolkit: Reducing the Food Wastage Footprint

Réduire et prévenir

Une piste d’action essentielle dans l’effort de réduction des gaspillages alimentaires est d’améliorer les procédés de récolte, stockage, transformation, transport et vente au détail de la nourriture, selon le guide de la FAO, Toolkit: Reducing the Food Wastage Footprint, publié parallèlement à son nouveau rapport sur les conséquences du gaspillage alimentaire pour l’environnement.

Les pertes de récoltes ont plusieurs causes, entre autres une période et des conditions défavorables durant la récolte ainsi que des techniques et des matériels inadéquats. De même, le manque de bonnes infrastructures de transport, de stockage, de réfrigération et de commercialisation entraîne la détérioration des aliments, en particulier dans les climats chauds.

Le secteur privé comme le secteur public doivent accroître les investissements pour affronter ces lacunes, ce qui portera également des avantages pour la sécurité alimentaire, l’atténuation du changement climatique, la dégradation des terres et l’érosion de la biodiversité.

A ces investissements de base vient s’ajouter la contribution des nouvelles technologies. Des sacs améliorés pour le stockage du riz aux Philippines ont contribué à réduire les pertes de 15 pour cent. En Afrique de l’Ouest, l’utilisation de séchoirs solaires pour prolonger la durée de conservation des fruits et des tubercules est prometteuse dans la réduction des pertes après récolte.

Souvent, les pertes alimentaires peuvent être considérablement diminuées en formant simplement les agriculteurs à de meilleures pratiques – un aspect qui mérite également des investissements, souligne le guide de la FAO.

Rassembler les agriculteurs au sein de coopératives ou d’associations professionnelles peut contribuer grandement à réduire les pertes alimentaires en renforçant leurs connaissances des marchés, en permettant une programmation plus efficace, des économies d’échelle et en améliorant leurs capacités de commercialiser leur production.

Côté distribution et consommateurs, il est tout aussi important d’accroître la sensibilisation au problème et aux moyens de l’éviter. Quant aux entreprises et aux ménages, ils doivent s’efforcer de surveiller leurs habitudes pour améliorer les données sur l’ampleur du gaspillage.

Les entreprises – tant celles de la chaîne alimentaire comme d’autres ayant une empreinte alimentaire importante (grandes cafeterias, par ex.) – peuvent conduire des audits du gaspillage alimentaire pour déterminer comment et pourquoi la nourriture est gaspillée et identifier des opportunités d’améliorer leurs performances. Les ménages également peuvent conduire des analyses du gaspillage alimentaire relativement simples.

Il est crucial d’améliorer la communication entre tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Il existe, en particulier, une grande marge d’amélioration dans la communication entre fournisseurs et distributeurs pour mettre en adéquation l’offre et la demande. Les écarts entre l’offre et la demande sont en effet une cause principale de gaspillage alimentaire: il peut s’agir d’agriculteurs qui ne trouvent pas de débouchés pour leurs produits et qui les laissent pourrir en plein champ; de mères qui cuisinent pour les cinq membres de leur famille alors que seulement trois rentreront dîner; de grandes surfaces qui réduisent les quantités commandées à la dernière minute, laissant les producteurs avec des produits invendables sur les bras; ou de restaurants qui surestiment la demande et stockent des excédents qui se gâtent.

Le conditionnement des produits a également son rôle à jouer – des emballages excessifs ou provenant de sources non durables font partie du coût environnemental de la nourriture.

Dans les pays développés en particulier, il faut encadrer la vente au détail dans un esprit plus soucieux de l’environnement, recommande la FAO – par exemple, abandonner la pratique d’exposer en rayon de gros volumes de nourriture (sous prétexte que cela contribue à accroître les ventes) ou de jeter la nourriture dès qu’elle approche de la date limite de consommation.

L’élimination de denrées alimentaires sur la base de facteurs esthétiques ou de sécurité sanitaire est souvent une autre cause principale de pertes et de gaspillages alimentaires. Dans certains cas, les agriculteurs jettent entre 20 et 40 pour cent de leurs produits frais car ils ne correspondent pas aux critères esthétiques des commerçants.

La réglementation de la vente des fruits et légumes et les critères esthétiques gagneraient à être révisés. Certaines grandes surfaces ont déjà commencé à assouplir leurs normes sur l’aspect visuel des fruits, en vendant des articles « vilains » à prix réduit, contribuant ainsi à faire prendre conscience aux consommateurs que « déformé » ne veut pas dire mauvais.

Il faut également s’empresser d’adopter de meilleures habitudes de consommation. Dans les pays développés, une grande part des gaspillages alimentaires se fait au niveau des consommateurs, tendance qui, en certains endroits, a même tendance à augmenter.

Outre les analyses du gaspillage alimentaire dans les foyers, les consommateurs peuvent adopter de nombreuses techniques pour inverser ces tendances, comme: préparer des menus hebdomadaires, acheter des fruits et légumes « imparfaits », s’assurer que les réfrigérateurs fonctionnent bien, utiliser les produits défraîchis dans les soupes, et mieux accommoder les restes. De plus petites portions, la rotation des articles plus anciens sur le devant des rayons ou des étagères de frigidaires, la congélation des aliments en trop et le compostage des déchets sont d’autres moyens de lutter contre le gaspillage.

Un facteur contribuant souvent au gaspillage est la confusion que font les consommateurs entre date limite de consommation (DLC) et date limite d’utilisation optimale (DLUO), fait remarquer la FAO. Dans certains cas, il faudrait revoir et corriger des législations « trop zélées ». Les législateurs devraient aussi publier des directives plus claires et plus flexibles pour les entreprises comme pour les consommateurs.

Les Gouvernements doivent s’efforcer d’adopter une législation visant à réduire les gaspillages alimentaires, soutient la FAO. « Les législateurs devront adopter une série de mesures pouvant aller des cadres de politique aux déclarations d’intention, des mesures juridiques non contraignantes, comme recommandations et lignes d’orientation, à des lois plus catégoriques, telles que directives et réglementations ».

Réutilisation

Les marchés pour les produits qui seraient normalement exclus de la chaîne alimentaire doivent être développés, soutient le guide Reducing the Food Wastage Footprint. Par exemple, le glanage est la pratique qui consiste à ramasser des denrées qui, pour une raison ou pour une autre, resteraient à pourrir dans les champs et seraient ensevelis. Certains entrepreneurs ont flairé le filon et achètent ces produits à prix réduits avant de les remettre sur le marché, développant ainsi de nouvelles chaînes de valeur.

De même, des marchés peuvent être créés pour les produits jetés par les détaillants mais encore consommables –  les marchés de producteurs jouent déjà leur rôle ici.

Redistribuer les excédents de nourriture comestible aux personnes dans le besoin est la « meilleure solution », soutient l’étude de la FAO.

A l’heure actuelle, la quantité de nourriture redistribuée aux banques alimentaires se chargeant d’en faire profiter les plus démunis n’est qu’une fraction minime de tous les excédents comestibles disponibles. Il reste en effet à surmonter encore un certain nombre d’obstacles à cet égard.

« Les détaillants pensent encore qu’il est plus économique et plus facile d’envoyer les déchets à la décharge, même si désormais la hausse des taxes sur la mise en décharge a un effet dissuasif », explique le guide de la FAO. Mais il ajoute que le facteur qui a le plus dissuadé les entreprises de faire don de leurs surplus alimentaires est le risque d’être tenues pour juridiquement responsables en cas d’intoxication, de maladie ou de blessure. De plus en plus, les gouvernements cherchent des moyens d’assouplir le processus et d’accorder des protections aux donateurs au cas où les denrées alimentaires données de bonne foi auraient des effets délétères.

Recyclage

Pour que les villes et les administrations locales puissent recycler les déchets alimentaires de manière efficace et rationnelle, il est indispensable que les ménages s’appliquent à les séparer – les mécanismes de recyclage ne fonctionnent que si les déchets sont correctement triés à la source. Des réglementations appliquées à bon escient peuvent inciter les entreprises et les foyers à réduire leurs déchets alimentaires et mieux les gérer en vue du recyclage.

Au lieu de se débarrasser de ces déchets dans les décharges, le recours à la digestion anaérobie pour les décomposer en digestat – pouvant servir d’engrais – et en biogaz, qui peut être utilisé comme source d’énergie ou injecté dans le réseau public de gaz —  est préférable, du point de vue écologique, au compostage et à la mise en décharge.

Lorsque la méthanisation est impossible, le compostage représente la meilleure solution de rechange. Au niveau des ménages, le compostage est susceptible d’alléger les services publics d’enlèvement des ordures de 150 kg de déchets alimentaires par foyer et par an.

Enfin, l’incinération des déchets alimentaires avec récupération de l’énergie constitue la solution de dernier recours pour empêcher que les déchets ne finissent dans les décharges. Les émissions de méthane des décharges représentent une des premières sources d’émissions de GES de tout le secteur des déchets.

Le programme d’été d’&maCom

Bonjour,

Avec les quelques rayons de soleil de ces derniers jours, je me mets à parler d’été…

Hier, &maCom a participé au petit-déjeuner Bellifontain organisé par Stan Vigier. Un moment d’échange business agréable et sympathique, idéal pour faire de nouvelles rencontres professionnelles.

 

Concernant l’agence, je reste à votre écoute tout le mois de Juillet pour anticiper la communication de votre rentrée !

Pour votre information, en Août, &maCom passe en mode « off ». Le blog ne sera pas alimenté pendant cette période, mais libre à vous de lire d’anciennes publications ! Le site web connaîtra très certainement une mise à jour (des pages « références » et « partenaires », notamment)

Je vous souhaite de très agréables vacances et vous retrouve en pleine forme en Septembre !

A bientôt.

La RSE en Afrique

Bonjour,

Je reçois fréquemment la newsletter de l’institut Afrique RSE que je vous conseille de lire : les Européens ne sont pas les seuls à vouloir aller vers un autre mode de gouvernance…

Bonne lecture.

 

ESSEC, Douala : Kilimandjaro University RSE. A nos méninges !


C’est sur le campus de l’Université de Douala au Cameroun que l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (E.S.S.E.C.) et l’Institut Afrique RSE organisent du 16 au 20 septembre la première session du Kilimandjaro University RSE : Université Africaine de la Responsabilité Sociétale des Entreprises et de l’économie durable.

L’objectif de cette formation certifiante est de permettre aux cadres et dirigeants des administrations, entreprises, collectivités territoriales ainsi que les responsables des syndicats, ONG et associations de disposer des outils et de la méthodologie pour concevoir, mettre en œuvre, évaluer et assurer le suivi des projets de RSE.

Saisissons l’opportunité du Kilimandjaro University pour apporter un regard sur la RSE avec les lunettes africaines à partir des questions centrales de la norme ISO 26000 qui serviront d’ailleurs de boussoles pour voir clair sur la Responsabilité Sociétale dans les pays africains.

L’enjeu principal pour les organisations africaines est celui de la gouvernance.

Le malgache José Rakotomanjaka a mis les bonnes lunettes pour apporter un éclairage pertinent sur cette problématique. Il décrypte à juste titre « qu’en premier lieu les modèles de gouvernance laissent encore une place importante aux lois locales et à l’appartenance communautaire. Les places boursières sont encore peu nombreuses et le volume des transactions anonymes est faible. Les organisations appartiennent alors à une famille ou un groupe de familles.

 

La redevabilité à l’égard des mandants se limite ainsi à rendre compte à un patriarche, chef de famille plutôt qu’à des membres diversifiés d’une assemblée générale, même si le statut de l’entreprise est de type « de capitaux » mais pas affectio societatis.

 

Les rapports seront alors déterminés par des relations affectives plutôt que par des relations objectives de mandants à mandataires. Même les relations avec les autorités sont influencées par les relations familiales et communautaires qui peuvent biaiser la redevabilité vis-à-vis de l’État.

 

En second lieu, pour la transparence, les organisations agissant en Afrique ont tendance à garder secrètes les informations. La principale raison évoquée est l’inefficacité d’un système judiciaire toujours indépendant en cas de violation de ses droits. Les abus de rétention d’information sont souvent constatés, mais en contrepartie la transparence expose à des harcèlements injustifiés. »

Prenons une deuxième question centrale afin d’y porter un regard africain. Les bonnes pratiques des affaires par exemple. D’après l’ISO, elles concernent la conduite éthique des transactions entre une organisation et d’autres organisations et des personnes. Elles englobent les relations entre les organisations et des organismes publics ainsi qu’entre les organisations et leurs partenaires, fournisseurs, sous-traitants, concurrents et les associations dont elles sont membres.

La lecture des actions et attentes proposées par l’ISO sur les cinq domaines d’actions (lutte contre la corruption, engagement politique responsable, concurrence loyale, promotion de la responsabilité sociétale dans la chaîne de valeur et le respect des droits de propriété) présentent l’avantage de donner les lignes directives générales pour la conduite d’une démarche RSE au regard de cette question centrale.

Mais en mettant les lunettes africaines, un des enjeux majeurs des bonnes pratiques des affaires sur le continent et qui n’apparaît pour l’instant sur aucun radar RSE des organisations internationales est le délai de paiement.

Concrètement, les grandes entreprises et les multinationales profitent de leur position de donneurs d’ordre et de domination économique pour assurer leur financement sur le dos des PME en allongeant indéfiniment les délais de paiement.

Lors de l’une de nos interventions le mois dernier en Afrique, un cadre d’une filiale de multinationale a indiqué que des factures de fournisseurs pour l’année … 2012 n’étaient pas encore réglées. Combien de grands groupes africains et de sociétés transnationales sont concernés par de telles pratiques ?

Avec ces délais de paiement excessivement longs, pratique répandue en Afrique y compris chez les donneurs d’ordre publics, nombreux sont les prestataires qui finissent par déposer le bilan et mettre la clé sous le paillasson. Plus frustrant encore est le manque de possibilité de recours pour ces fournisseurs et sous-traitants.

Les multinationales et grandes entreprises pourront toujours valoriser leur supposée citoyenneté et ancrage territorial grâce à la création d’emplois directs ou indirects mais combien d’emplois le territoire va-t-il perdre à cause de la disparition précoce des TPE et PME aux carnets de commande remplis mais qui après avoir réalisées des prestations attendent des paiements qui arriveront trop tard ?

A l’heure où le local content monte en puissance en Afrique et se positionne comme une question centrale de la RSE, le challenge sera d’avoir une approche holistique et transversale pour faire de la RSE, un outil de transformation structurelle de l’Afrique.

La réflexion devra portée sur l’ensemble des questions centrales proposées par les organisations internationales qui seront probablement enrichies par d’autres spécifiques au contexte africain selon nos cultures et valeurs.

Le challenge est d’autant plus important qu’il faudra gérer le long terme à très court terme sur un continent au cœur de toutes les convoitises mais confronté à une explosion urbaine, démographique et des inégalités pour une population en quête d’équité, de justice sociale et de partage de la valeur.

Il y a donc une urgence pour l’émergence d’un réseau de cadres et dirigeants africains visionnaires capables d’impulser ce mouvement vers une économie durable.

Tel est l’objectif du Kilimandjaro University.

Pour un passage efficace à l’action osons la réflexion audacieuse sans crainte des expérimentations indispensables pour le passage du message.

L’Afrique est très riche en matières premières mais la matière première c’est désormais la substance grise. En matière de RSE, l’Afrique n’est pas dernière mais peut devenir première.

A nos méninges !

Thierry Téné, Directeur de l’Institut Afrique RSE

Alors, ça gaz ?

Bonjour,

Je vous invite à faire un tour sur le blog suivant : http://gaz-de-schiste-causse-mejean.org

Cela permet de se rendre compte de l’ampleur des futurs désastres (ou pas, si la mobilisation citoyenne suffit).

Petite précision envoyée par mes amis du Collectif SPDS Sud 77 :

L’échéance de samedi se rapproche mais il est encore temps d’apporter votre contribution à l’enquête publique concernant les permis de Chartrettes ou Faÿ.

En complément de mon e-mail du 6 avril, voici quelques informations complémentaires

Le commissaire-enquêteur était visible à la marie de Villiers-en-Bière ce mardi après-midi et il nous a fourni quelques précieuses indications :

  • Il reçoit régulièrement des visites (plus que pour certaines enquêtes où personne ne vient), signe d’intérêt de la part de la population. Nous avons pu le constater puisque depuis 13h30, les visites se sont enchaînées sans interruption
  • Les éléments pouvant influencer la décision administrative sont surtout les questions environnementales et sociales (notamment les risques pour les emplois agricoles et touristiques, deux secteurs d’activité sensibles) : donc, si vous en avez le temps, vous pouvez développer ces sujets à votre manière.
  • L’historique (dégâts subis lors des forages antérieurs) et la question de leur utilité  en égard à la faiblesse de la production escomptée (1 an de la consommation francilienne) constituent également de bons arguments.
  • Le risque ultérieur de recours à la fracturation hydraulique ne constitue pas, selon lui, un argument décisif aux yeux de l’administration (pour laquelle celle-ci est interdite). Il a toutefois été très intéressé par un document de deux pages sur le sujet que je lui ai remis, donc, il n’est pas inutile de mentionner cet argument en précisant la possibilité pour une société pétrolière de céder ultérieurement son permis à une autre.

Comment agir dans les trois jours qui restent ?

  • En allant consulter le dossier dans l’une des mairies concernées et en y déposant le courrier faisant part de vos observations.
  • Si vous ne pouvez pas vous déplacer, en adressant ce même courrier exclusivement à la mairie de Chailly-en Bière Place du Général de Gaulle 77930 Chailly-en-Bière avant la levée du courrier de samedi 13 avril (le cachet de la poste faisant foi)
  • Le commissaire enquêteur apprécie les messages simples de personnes qui ne font pas partie d’un collectif ou d’une association. Si vous utilisez notre texte, vous pouvez le modifier .
  • En vous rendant ce samedi matin entre 9h et 12h à la mairie de Chailly-en-Bière pour y rencontrer le commissaire-enquêteur.

Bon courage !

Annick MANTEAUX
Collectif SPDS Sud 77

Coline Serreau encourage l’économie circulaire

Bonjour,

Un paradigme du recyclage et de la réutilisation est né : l’institut de l’économie circulaire. Ce dernier est parrainé par Coline Serreau.

Plus d’informations sur le site www.institut-economie-circulaire.fr

Expression écrite

Bonjour,

En ce lundi, je souhaite soutenir le discours de Christofer Jauneau sur natura-sciences.com

A lire et à relire pour y réfléchir…

Ecotech City – prenez votre stand !

Bonjour,

Vous désirez présenter vos innovations, votre actualité et vos projets en lien avec la ville durable ?

Exposez sur Ecotech City ! Participez au rendez-vous des prescripteurs-décideurs et des acteurs de la ville durable sur votre stand et lors des conférences thématiques. Cette rencontre aura lieu du 16 au 18 Avril 2013 à Paris Porte de Versailles, en tenue conjointe avec Innovative Building, Bureau Expo et Service Entreprise Expo.

Deux partenaires d’exception soutiennent l’événement : le Pôle de Compétitivité Advancity et l’ARSEG.

Le focus de cette année : Anticiper les mutations urbaines au sein des territoires pour mieux appréhender la ville de demain

Pour plus d’informations, cliquez ici et contactez-moi directement : orvain.emmanuelle[@]etmacom.fr !

Au plaisir de vous renseigner.

La Suède : un modèle de gestion de déchets

Bonjour,

Un article très enrichissant concernant le traitement des déchets en Suède, parus sur le blog Ecologie du Monde.fr.

Est-ce cela, savoir anticiper, savoir innover et savoir s’adapter ?!

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