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Quand l’associatif ne l’est plus…
Bonjour,
Je passe aujourd’hui un petit coup de gueule avant le weekend, pendant lequel je lâcherai prise, promis !
Comme beaucoup d’entre vous le savent et l’ont remarqué, j’aime m’investir dans des associations, et ce depuis bien longtemps. Pourquoi ce goût pour le bénévolat ? Je pense qu’il remonte à mes racines et l’envie, le besoin d’être utile aux autres, de se sentir vecteur de quelque chose, de faire partie du changement ou du développement que l’on souhaite.
Une association a pour vocation de laisser la parole à ses membres, de les laisser dénoncer les points faibles et de pointer les choses qui fâchent. Mais aussi d’être à l’initiative de nouveaux projets, de proposer des idées, solutions ou alternatives…
Depuis plusieurs années, je fais partie d’une association qui implique ses membres (notamment les plus « anciens ») parce que c’est totalement légitime pour une association ! De nombreux bénévoles ont envie de s’y investir, d’y passer du temps, d’y consacrer de l’énergie et également de faire profiter au collectif de leurs compétences professionnelles (oui, nous sommes dans un cadre professionnel), sans parler de la recommandation de cette association auprès de leurs réseaux respectifs. Or, lorsque des membres dénoncent les problèmes, et deviennent forces de propositions pour aller de l’avant, ils sont considérés comme de piètres « cailloux dans la chaussure » et leurs idées à peine germées sont grillées.
Et lorsque l’on s’aperçoit que les membres, après s’être investis sont peu écoutés, que des décisions sont prises en haut lieu sans aucune concertation sérieuse, on se rend compte que le discours servi en apparence s’éloigne du sens que les membres veulent réellement donner à l’association. Pas de compromis mène à une perte quasi instantanée de la motivation des bénévoles.
D’autant que la qualité des personnes qui composent les associations en général n’est vraiment pas à remettre en cause : tous les membres ont une personnalité, un projet, des valeurs, c’est d’ailleurs ce rassemblement de personnes qui fait leur richesse.
Ma vision du monde associatif vise d’autres valeurs, d’autres fondements et se veut un peu plus puriste et humaine. Ses statuts, son socle fondateur, sont là pour assurer à chacun un espace de liberté au sein d’un groupement fait d’hommes et de femmes et non pour museler les opinions et se limiter dans ses objectifs. Une association a besoin d’ambitions, définies et chiffrées, non pas par un bureau « tout puissant », mais bien par ses membres, anciens et récents. Sa vie est constituée par un fourmillement continu de bénévoles et de passages à l’acte. Les attentes envers les bénévoles ne peuvent pas être identiques à celles exigées pour un salarié au sein d’une entreprise, cela va de soi. Par contre, la réussite collective doit impérativement être mise en avant, en n’oubliant personne.
Bientôt le weekend, bientôt les vacances, le temps de souffler et de me décider si oui ou non je renouvelle mon adhésion à la rentrée.
Semaine de la solidarité internationale, prêts, feu, partez !
Bonjour,
Du 12 au 20 Novembre, c’est la semaine de la solidarité internationale !
Allons « DroitS à l’essentiel » !
Révolutions populaires au Maghreb et au Machrek pour la dignité et la liberté… réappropriation citoyenne en Europe des questions de dette publique, de transitions énergétiques et écologiques… Au cœur des grands enjeux d’actualité internationale, c’est du respect des droits humains qu’il s’agit. Qu’ils soient civils, économiques, sociaux ou culturels, les droits des individus et des peuples semblent souvent ne vivre que dans les déclarations de l’ONU et les promesses des dirigeants. Et pourtant, leur respect est la base du développement.
Dans l’effervescence citoyenne de ce début de décennie, la 14e Semaine de la solidarité internationale montrera comment ces droits sont traduits en actes par les citoyens du monde qui s’indignent, résistent, s’organisent, construisent et inventent leurs propres modèles pour vivre ensemble.
« DroitS à l’essentiel » : un slogan pour faire écho à ces millions d’hommes et de femmes qui chaque jour partout dans le monde, parfois au péril de leur vie, s’engagent pour faire vivre ces droits.
Vous aussi, en France, du 12 au 20 novembre, saisissez-vous collectivement de nos droits et libertés d’expression pour porter haut et fort les valeurs de la solidarité internationale et être acteurs d’un monde plus équitable, ici et ailleurs.
Téléchargez et diffusez très largement la lettre de mobilisation pour participer à la Semaine.
Je fais du sport, tu fais du sport, il fait du sport…
Bonjour,
Un petit article de Novethic fort intéressant, et rendant compte de l’action de Greenpeace pour faire changer les techniques de fabrication de vêtements de plusieurs grandes marques leaders sur le marché du sport.
Le sport, à la base synonyme d’effort, de bien-être et de volonté de se surpasser a une image ternie par des affaires de plus en plus médiatisées de dopage et maintenant par les analyses menées par l’ONG environnementale sur la composition des tissus qui servent à fabriquer les joggings etc. Quel dommage ! Cette action risque d’être très bénéfique pour les leaders du marché pour définir des cahiers des charges beaucoup plus précis et stricts. On peut également penser à l’amélioration des conditions de travail et de vie des personnes qui fabriquent ces produits à l’autre bout du monde.