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Coca-Cola et les ours polaires…

Bonjour,

Un article paru sur le blog Visionary nous en dit plus sur la politique de Coca-Cola en termes de changement d’image pour « sauver » les ours polaires (avec le soutien du WWF)…

Je trouve ce genre d’action discutable mais intéressante (cf. l’article proposé sur notre-planete.info sur le sujet) :

– Coca-Cola a une renommée internationale
– les boissons proposées par cet industriel ne sont fondamentalement pas « bonnes » pour la santé (malgré des déclinaisons sans sucre, light etc.)
– est-ce que ça donne envie d’acheter (consommer) encore plus de Coca-Cola le fait que l’entreprise change son image et se positionne en « défenseur » de la cause (perdue) des ours polaires ?
– n’est-ce pas antinomique de consommer des boissons en aluminium qui finissent parfois dans les forêts, sur les aires de parking (mais surtout pas dans les poubelles) pour sauver les ours à l’autre bout du monde ?
– est-ce que l’entreprise ne ferait pas mieux d’éduquer tout d’abord ses consommateurs pour leur indiquer qu’une poubelle, c’est vital ? Je sais qu’une campagne avait été menée pour indiquer le nombre de fois qu’une bouteille en plastique de Coca-Cola pouvait être réutilisée et en quoi elle pouvait être recyclée… C’est peut-être plutôt sur ce style de démarche que devrait miser l’entreprise ?!

Sécheresse dans la Corne de l’Afrique…

C’est tout une zone, toute une région, tout un pays touché par la sécheresse et la famine, entrainant malnutrition, déshydratation,, fuites des populations locales et malheureusement souvent la mort… Les humains, le bétail, la végétation : peu de choses parviennent à survivre dans cet univers hostile.

L’aide humanitaire n’est pas de trop. Mais la mobilisation internationale manque. Les grands donneurs qu’étaient les pays occidentaux, eux-mêmes en crise, ont du mal à ne pas couper les robinets aux vues des sommes folles à distribuer dans leur propre système capitaliste en train de tomber en lambeaux (mais sans trouver de solutions concrètes, sans essayer de lutter contre des préjugés économiques et surtout, surtout, sans jamais évoquer les situations alternatives et durables, beaucoup plus viables mais trop loin du monde de la Bourse si chère à nos coeurs (mais qui n’hésite pas à spéculer sur le prix des denrées alimentaires que les populations d’Afrique ne peuvent plus se procurer))…

Pour en savoir plus, un article complet vous est proposé sur notre-planete.info

Mais QUID de ces camps dans les années à venir ? Est-ce que les « déserteurs forcés » auront le courage de retourner sur leurs terres desséchées ? Si plusieurs peuples se retrouvent au même endroit, dans des conditions peu décentes, n’y a-t-il pas des risques de frictions et à terme de conflits locaux ? Jusqu’à quand les ONG pourront subvenir aux besoins de centaines de milliers de personnes ? Font-elles toutes excellemment bien leur travail ?

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