Bonjour,
Je souhaite aujourd’hui exprimer un coup de gueule, si ce n’est un ras-le-bol de « la crise ».
Cette fameuse crise, elle a évolué, pris différentes formes : sociale, sociétale, climatique, sanitaire, alimentaire, du logement, financière, politique, énergétique, économique, pétrolière,…
On m’en a parlé quand je faisais ma crise d’adolescence, en me disant que dans l’histoire, et même encore aujourd’hui, il y avait de terribles crises -menant parfois à la guerre ou à de sévères affrontements-, dans les sketchs de Coluche, elle était aussi d’actualité, puis vaguement dans les articles de presse depuis 2008 grâce aux traders et à un système capitaliste précaire, qui creusent honteusement les inégalités (aussi bien Nord/Sud que Nord/Nord)… Le plus alarmant : les jeunes générations sont bercées par ce mot clef « crise » : où est l’issue ?!
Premièrement, de mon point de vue, purement citoyen, les crises ne sont-elles pas le prix à payer pour avoir la Paix ? Au moment où un grand homme comme Nelson Mandela s’en est allé, ne serait-ce pas le type de propos à valoriser dans/par les médias (plutôt que de l’hyper-factuel franchement triste, voire débilitant parfois) ?
Deuxièmement, et là, je parle plus en tant qu’entrepreneure : les réseaux de chefs d’entreprises qui représentent sincèrement de réels atouts pour dynamiser le tissu économique sur le terrain grâce à l’organisation de rencontres, petits-déjeuners, conférences etc. jouent (trop ?) souvent la carte de la crise (heureusement, ce n’est pas le cas de tous, je préfère le souligner au passage !). Ainsi, pas une semaine ne passe depuis quelques mois sans que je reçoive un ou deux courriels mentionnant « comment recruter en période de crise ? », « vendre pour lutter contre la crise », « exporter quand les temps sont durs »…
Et là : crise de nerfs derrière mon écran !!!
Je (me) pose ces questions : cette façon de se recroqueviller sur « la crise » est-elle la bonne ? Ne vaut-il mieux pas promouvoir des alternatives, trouver des termes plus enjoués et dynamisants que « la vilaine, l’horrible, l’effrayante crise qui vous fait peur et qui a bien raison » ? Qu’en est-il dans d’autres pays (Européens ou non) : parle-t-on autant de la crise ? Ne pouvons-nous pas simplement accepter que nous sommes dans un système planétaire en pleine mutation, en pleine (re)naissance ?
De façon plus générale, les entrepreneur-e-s sont des personnes qui prennent des risques – sans forcément s’en rendre compte, d’ailleurs. L’entrepreneur-e cherche à vivre de son offre (produits / prestations). Son intérêt est également de voir du monde, rompre son isolement en tant que créateur-trice d’activité économique, échanger, créer du lien, faire du business, trouver des partenaires…
Sa participation à un réseau ou à un repas d’affaires ne dépendra pas uniquement du thème qui lui sera proposé. Cependant, le choix des mots est important !
Et je me vois démoralisée à cliquer sur « supprimer » dès que je reçois un courriel d’un réseau me proposant de payer un repas 25€ pour voir du monde, mais aussi pour parler de « la crise »…
Qu’il y ait une crise ou pas : qui peut donc prévoir et prédire l’avenir ?
Peut-être avons-nous le droit (ou avons-nous l’opportunité de saisir le droit) de cesser d’entretenir cette crise ? Nous pourrions avoir de « meilleures relations » avec elle, en prenant du recul par exemple ?
Ou bien, faut-il que les entrepreneur-e-s s’en sentent finalement responsables ? Faut-il qu’ils-elles s’arrachent les cheveux à propos de la crise ?
Elle est présente, elle fait couler des entreprises : c’est un fait (désolant). Mais elle est aussi l’occasion de « rebondir » !
Certes, je comprends qu’en tant que gestionnaire, il soit nécessaire de pouvoir anticiper les choses (décisions stratégiques, opérations financières,…), mais ne pouvons-nous pas, en tant que créateurs nous positionner pour bouleverser l’existant à notre « petit niveau » ? Ne pouvons-nous pas croire en des projets/progrès alternatifs ?
Est-ce que, par exemple, l’Economie Sociale et Solidaire ne peut pas rassembler les intelligences, permettre à certain-e-s d’entrevoir des solutions concrètes et mettre en place de nouvelles pratiques ? Est-ce que le « chacun pour soi » a encore de la valeur ? Un mode plus collectif ne mériterait-il pas plus d’attention ?
Et alors, je verrai arriver des courriels, me proposant d’écouter et de parler de « solutions positives », d' »alternatives », d' »échanges », de « bonnes pratiques », d' »humain », d' »ensemble », de « glocal » (global + local)…
Là, je me déplacerai peut-être enfin pour aller tisser du lien vers l’extérieur, et mettrai mon moral non plus dans mes chaussettes trouées par la crise, mais le façonnerai en forme de sourire pour l’accrocher à mon visage pour faire du business mais aussi, pour avoir une bonne crise… de rire !
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[#communication] Les interactions sur les réseaux : entre échauffement et silence pesant
Oct 20
Publié par commanuelle
Bonjour,
Je relaie aujourd’hui un article de www.leblogducommunicant2-0.com lu il y a quelques jours au sujet des nouveaux espaces d’échanges que nous proposent les réseaux sociaux (au même titre que les forums, les commentaires d’utilisateurs ou de lecteurs…).
Faites passer l'info !
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