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[#société] Circuits courts, parlons-en !

Bonjour,

Aujourd’hui, je fais écho à l’article que j’ai publié le 20 Juillet à propos du travail d’EELV à propos des circuits courts. Je continue ma veille à ce sujet et suis tombée sur cet article de www.natura-sciences.com que je trouve très pertinent. Se questionner sur ce que nous mangeons est primordial dans un monde où la nature est transformée par l’homme. Ainsi, il semble important de se demander si de nombreux intermédiaires interviennent dans la chaine de production ou si votre produit a été fabriqué ou transformé à proximité de chez vous et de quelle manière. Entrer en relation directe avec le producteur peut permettre de répondre à vos questions, participer à la semaine du goût vous donne également un aperçu des fermes, lieux, conditions dans lesquels vos aliments sont élevés, produits,…

A l’heure où agriculteurs sont en crise et consommateurs en questionnement : il est temps de réaliser que le lait ne pousse pas dans des briques, les carottes ne font pas toutes 20 cm de long et les tomates ont du goût et ne sont pas toutes d’un rouge terne… Réveillez-vous, réveillez vos papilles, votre envie de lutter contre les dérives du système établi et de faire éclater vos plaisirs culinaires !

[#événement] Courances et l’agroforesterie

Bonjour,

Je vous fais part d’un beau projet mené à Courances (dont j’affectionne beaucoup le Château voisin) et qui développe un projet fort sympathique…

Bonjour à toutes et à tous,

Après une première journée fort réussie le 13 février dernier, le domaine de Courances, l’Association Française d’Agroforesterie et le Parc Naturel Régional du Gâtinais Français organisent un grand chantier citoyen sur quatre jours, du vendredi 13 au lundi 16 mars.

Ce « grand chantier de haies » est ouvert, pour le nombre de jours qu’ils souhaitent, à toutes celles et tous ceux qui souhaitent s’associer à une démarche agro-écologique locale qui aura, espérons-le, valeur d’exemple pour d’autres territoires.

Tous les détails sur ces journées se trouvent ici, notamment le bulletin d’inscription (obligatoire) où il ne faut surtout pas omettre de mentionner les outils personnels que l’on prendra avec soi.
Alors, à vos sécateurs, pelles et pioches !… et faites passer l’information !

Association UNIS VERS UN MILLY VERT

Suivez nos activités sur les Chroniques Vertes de Milly et d’ailleurs
et sur le blog de la Fête de la Terre à Milly

Alimentation bio et bonne santé : corrélation positive ?

Bonjour,

Aujourd’hui, petit message encourageant à propos de l’agriculture biologique* et de sa corrélation positive avec l’environnement, mais aussi avec notre santé ! Moins de pesticides et plus d’antioxydants… C’est du moins ce qu’indique l’article paru sur www.notre-planete.info

Le début de l’article manque peut-être d’un brin de nuance car oui, le bio est quand même un nouveau marché et l’on trouve parfois quelques aberrations (emballages individuels, produits importés de l’autre bout de la planète, etc.)…

Alors je ne perds pas de temps et vous dis de suite « bon appétit » ! ;-)

 

*d’ailleurs, il faut que je m’y mette… A part une tomate, quelques framboises et de la rhubarbe je semble plus douée à faire fleurir mes plantes d’ornements qu’à faire pousser ma propre nourriture ;-) Ca va venir !

Kokopelli se rebelle… Et a raison !

Bonjour,

Je vous transmets quelques explications et points de vue de l’association Kokopelli à propos de la législation européenne sur les semences et le mal qu’elle engendre :

 

La législation européenne sur le commerce des semences :


une réforme écrite par et pour l’industrie semencière

Les variétés anciennes appartenant au domaine public toujours interdites de cité

La Commission Européenne (DG SANCO), le 6 mai dernier, a finalement fait connaître sa dernière proposition de réforme (la 4e version) de la législation sur le commerce des semences. C’est le Collège des Commissaires Européens qui a fini par trancher, dans un contexte difficile où la DG SANCO était soupçonnée de couvrir une situation de conflits d’intérêts (participation de l’ancienne Directrice des Relations Internationales du GNIS, Groupement d’intérêt de l’industrie semencière française, en tant qu’« expert national », à la rédaction de la proposition), et où les DG Agriculture et Environnement, directement concernées par les mesures proposées, s’opposaient à l’adoption du texte en l’état.

Le compromis trouvé n’a rien d’une simplification ou d’un progrès et la proposition législative aggrave le cadre normatif actuel. Il n’y a pas de refonte du système en profondeur : il s’agit du même cadre normatif actuel, assorti d’un chapelet de facilités offertes à l’industrie semencière, selon un modèle proposé par ses représentants.

Coche épaisse Pourquoi une aggravation du cadre normatif actuel ?

La définition de la « commercialisation » des semences s’élargit, pour inclure désormais les transferts de semences non destinées à une utilisation commerciale.

Or, actuellement, la définition de la commercialisation est la suivante :
« Commercialisation: on entend la vente, la détention en vue de la vente, l’offre de vente et toute cession, toute fourniture ou tout transfert, en vue d’une exploitation commerciale, de semences à des tiers, que ce soit contre rémunération ou non.
Ne relèvent pas de la commercialisation les échanges de semences qui ne visent pas une exploitation commerciale de la variété »
La référence à une « exploitation commerciale de la variété », dans la définition actuelle de la législation, permettait d’exclure de son champ d’application les échanges de semences entre jardiniers amateurs, mais aussi la vente de semences à des utilisateurs non professionnels, en général.

Cette exception, d’importance majeure, disparaît dans la proposition de la Commission.

Coche épaisse Des facilités nouvelles pour l’industrie semencière ?

  • Un subtil changement dans la définition de la « variété » et du critère de « distinction », pour faire maintenant référence au « génotype », et non plus seulement aux « taxons botaniques », va permettre à l’industrie semencière de créer des centaines de variétés « nouvelles » absolument identiques entre elles sur le plan botanique, mais « différentes » sur le plan génétique.
  • L’obtention de Droits de Propriété Intellectuelle (COV : Certificat d’Obtention Végétale) sur les variétés va donner un accès direct au Catalogue Officiel, ce qui va finir d’opérer la confusion totale entre régime de Droits de Propriété Intellectuelle et régulation du marché des semences.
  • L’industrie semencière aura la possibilité de réaliser les examens et tests officiels obligatoires elle-même (pour l’enregistrement des variétés au Catalogue et la certification des semences), sans avoir à passer par l’administration, au moyen d’une « habilitation officielle » préalable.

Coche épaisse Les variétés anciennes : toujours dans le collimateur du législateur

Deux pseudo brèches sont ouvertes dans le système :

  • « le matériel pour marchés de niche » (art. 36) : Il s’agit d’une minuscule niche pour la vente de petits sachets de semences (aujourd’hui non concernés par la législation). Aucun enregistrement obligatoire au Catalogue Officiel n’est prévu les concernant, mais cette niche est réservée aux MICRO entreprises (un maximum de 10 salariés et pas plus de 2 millions d’€ de chiffre d’affaires). Et pourquoi pas les PETITES entreprises, ou bien même les MOYENNES entreprises, s’il s’agit de petits sachets ??? Ces dispositions visent à évincer du marché tous les opérateurs qui, en Europe, diffusent une large collection de variétés anciennes, et, qui, par conséquent, ont besoin de plus de personnel. Ex : Kokopelli, association de plus de 20 salariés.
  • « les variétés avec description officiellement reconnue » (art. 57) : leur enregistrement sera obligatoire, mais sans application des critères DHS.

    Problème : les variétés doivent être reproduites dans leur « région d’origine » !!! Mais QUI a les moyens d’avoir des agriculteurs-mainteneurs dans toutes les régions d’origine d’une vaste collection ??? La « rose de Berne » à Berne, la « tomate Marmande » à Marmande, le haricot « tarbais » à Tarbes, la « cornue des Andes » dans les Andes ???

    Ce genre d’obligation, posée dans le but de conserver leurs caractéristiques d’origine aux variétés anciennes, doit être assumé par des conservatoires botaniques publics, pas par des petits opérateurs privés !!! Ces dispositions viseraient-elles en fait à évincer, ici encore, les acteurs dont la collection dépasse la dizaine de variétés ?

    Autre problème : il faut payer des frais d’inscription, alors que les variétés anciennes sont le patrimoine de tous et appartiennent au domaine public ! Voilà de quoi dissuader les opérateurs aux vastes collections.

Ce que nous demandons :

La législation européenne sur le commerce des semences s’applique, depuis 50 ans, à dérouler le tapis rouge aux variétés modernes protégées par des droits de propriété intellectuelle. Elle n’a jamais concerné nos variétés du domaine public. Et quand elle ne les a pas ignorées, elle les a rendues illégales.

Nous demandons donc que les variétés appartenant au domaine public sortent purement et simplement du champ d’application de cette législation. Pour la régulation de certains paramètres essentiels comme la faculté germinative ou la qualité sanitaire, les garanties applicables aux « semences standards » suffisent largement.

Subsidiairement, l’exception créée pour les « marchés de niche » doit être applicable également aux petites et moyennes entreprises, dès lors qu’il s’agit de petites quantités de semences, qui ne seront diffusées, vraisemblablement, qu’aux jardiniers amateurs.

 

Pour en savoir plus sur l’association, commander des graines, un seul site, celui de l’association Kokopelli

On peut rire de tout…

Bonjour,

Suivez les épisodes du droit de semer !!!

Excellente vidéo que j’ai pu consulter grâce à un article paru dans la newsletter du portail intelligent www.lemarchecitoyen.net.

La tention monte

Bonjour,

Alors que de nombreux citoyens se mobilisent sur les réseaux sociaux contre Monsanto, une décision d’Avril fait également le buzz : le Brésil condamne la compagnie à verser des dommages et intérêts aux paysans. Un article très intéressant paru sur www.lesmoutonsenrages.fr.

Mais alors, pourquoi l’Europe se tourne-t-elle actuellement vers cette politique d’interdiction massive d’échange de semences, et de culture indépendante par les citoyens ?

Un autre article du site www.lesmoutonsenrages.fr nous explique tout…

Dites-moi : êtes-vous prêt(e)s à ne plus rien manger parce qu’on vous empoisonne d’un côté et qu’on vous interdit de produire ce qui vous permettra de vous nourrir ?

On y croit !

Bonjour,

Qui sème au gré des vents, récolte des légumes… ;)

Bravo pour la belle action à retrouver sur http://quartiersentransition.wordpress.com

Fin de la faim ?

Bonjour,

Un témoignage explicatif fort intéressant paru sur bioconsomacteurs.org de Jacques Caplat : auteur du livre L’agriculture biologique pour nourrir l’humanité et administrateur d’Agir Pour l’Environnement.

Jardin international de Göttingen

Bonjour,

Pour poursuivre sur le jardinage en milieu urbain, en regardant Xenius sur ARTE ce matin, j’ai appris que la ville de Berlin autorisait les citoyens à cultiver des plantes sur l’aéroport désaffecté de Tempelhof qui a été reconverti en immense parc il y a déjà plusieurs années.

Et j’ai également vu qu’il existait un jardin international à Göttingen. Cette association propose aux nouveaux arrivants étrangers de s’intégrer socialement en jardinant. Partage, échange, apprentissage… Que du bonheur.

(Blog d’ARTE en Français, sites de Tempelhof et Göttingen en allemand)

Comment subvenir aux besoins de tous ?

Bonjour,

Je suis récemment tombée sur un article qui a attiré toute mon attention. En effet, je suis profondément touchée par les inégalités criantes Nord/Nord mais surtout Nord/Sud…

Quelqu’un aurait-il la solution ? Plus d’informations sur le blog Youphil Innover contre la faim

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