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[#auboulot] ou pas…

Bonjour,

Ce matin, annulation d’un rendez-vous… Qu’à cela ne tienne ! Je veux rentabiliser le carburant de mon trajet… Alors je prends une heure pour moi. Et je marche sur les bords de Seine. Temps frais et sec, ensoleillé. Un régal.

Enivrée par le bruissement de l’eau, le gazouillis des oiseaux (pies, geais, rouge-gorges, merles, mésanges, canards, sittelle torchepot, grive musicienne…) et le calme de la nature, je me sens détendue, en harmonie avec ce qui m’entoure…

Eblouïe par la beauté de ce chemin aux bordures givrées, les reflets du soleil scintillants sur les feuilles mortes et l’herbe verte… J’ai respiré doucement, et  observé la nature comme suspendue, à l’affût du printemps.

Belle journée à toutes et à tous…!

 

 

Fresh Relay ouvre ses portes à Vincennes !

Bonjour,

Vous résidez près de Vincennes et chercher un endroit où vous procurer de savoureux produits alimentaires frais ?

J’ai la réponse à votre question ! A partir du 6 mars, poussez la porte du Fresh Relay de Vincennes !

Kokopelli se rebelle… Et a raison !

Bonjour,

Je vous transmets quelques explications et points de vue de l’association Kokopelli à propos de la législation européenne sur les semences et le mal qu’elle engendre :

 

La législation européenne sur le commerce des semences :


une réforme écrite par et pour l’industrie semencière

Les variétés anciennes appartenant au domaine public toujours interdites de cité

La Commission Européenne (DG SANCO), le 6 mai dernier, a finalement fait connaître sa dernière proposition de réforme (la 4e version) de la législation sur le commerce des semences. C’est le Collège des Commissaires Européens qui a fini par trancher, dans un contexte difficile où la DG SANCO était soupçonnée de couvrir une situation de conflits d’intérêts (participation de l’ancienne Directrice des Relations Internationales du GNIS, Groupement d’intérêt de l’industrie semencière française, en tant qu’« expert national », à la rédaction de la proposition), et où les DG Agriculture et Environnement, directement concernées par les mesures proposées, s’opposaient à l’adoption du texte en l’état.

Le compromis trouvé n’a rien d’une simplification ou d’un progrès et la proposition législative aggrave le cadre normatif actuel. Il n’y a pas de refonte du système en profondeur : il s’agit du même cadre normatif actuel, assorti d’un chapelet de facilités offertes à l’industrie semencière, selon un modèle proposé par ses représentants.

Coche épaisse Pourquoi une aggravation du cadre normatif actuel ?

La définition de la « commercialisation » des semences s’élargit, pour inclure désormais les transferts de semences non destinées à une utilisation commerciale.

Or, actuellement, la définition de la commercialisation est la suivante :
« Commercialisation: on entend la vente, la détention en vue de la vente, l’offre de vente et toute cession, toute fourniture ou tout transfert, en vue d’une exploitation commerciale, de semences à des tiers, que ce soit contre rémunération ou non.
Ne relèvent pas de la commercialisation les échanges de semences qui ne visent pas une exploitation commerciale de la variété »
La référence à une « exploitation commerciale de la variété », dans la définition actuelle de la législation, permettait d’exclure de son champ d’application les échanges de semences entre jardiniers amateurs, mais aussi la vente de semences à des utilisateurs non professionnels, en général.

Cette exception, d’importance majeure, disparaît dans la proposition de la Commission.

Coche épaisse Des facilités nouvelles pour l’industrie semencière ?

  • Un subtil changement dans la définition de la « variété » et du critère de « distinction », pour faire maintenant référence au « génotype », et non plus seulement aux « taxons botaniques », va permettre à l’industrie semencière de créer des centaines de variétés « nouvelles » absolument identiques entre elles sur le plan botanique, mais « différentes » sur le plan génétique.
  • L’obtention de Droits de Propriété Intellectuelle (COV : Certificat d’Obtention Végétale) sur les variétés va donner un accès direct au Catalogue Officiel, ce qui va finir d’opérer la confusion totale entre régime de Droits de Propriété Intellectuelle et régulation du marché des semences.
  • L’industrie semencière aura la possibilité de réaliser les examens et tests officiels obligatoires elle-même (pour l’enregistrement des variétés au Catalogue et la certification des semences), sans avoir à passer par l’administration, au moyen d’une « habilitation officielle » préalable.

Coche épaisse Les variétés anciennes : toujours dans le collimateur du législateur

Deux pseudo brèches sont ouvertes dans le système :

  • « le matériel pour marchés de niche » (art. 36) : Il s’agit d’une minuscule niche pour la vente de petits sachets de semences (aujourd’hui non concernés par la législation). Aucun enregistrement obligatoire au Catalogue Officiel n’est prévu les concernant, mais cette niche est réservée aux MICRO entreprises (un maximum de 10 salariés et pas plus de 2 millions d’€ de chiffre d’affaires). Et pourquoi pas les PETITES entreprises, ou bien même les MOYENNES entreprises, s’il s’agit de petits sachets ??? Ces dispositions visent à évincer du marché tous les opérateurs qui, en Europe, diffusent une large collection de variétés anciennes, et, qui, par conséquent, ont besoin de plus de personnel. Ex : Kokopelli, association de plus de 20 salariés.
  • « les variétés avec description officiellement reconnue » (art. 57) : leur enregistrement sera obligatoire, mais sans application des critères DHS.

    Problème : les variétés doivent être reproduites dans leur « région d’origine » !!! Mais QUI a les moyens d’avoir des agriculteurs-mainteneurs dans toutes les régions d’origine d’une vaste collection ??? La « rose de Berne » à Berne, la « tomate Marmande » à Marmande, le haricot « tarbais » à Tarbes, la « cornue des Andes » dans les Andes ???

    Ce genre d’obligation, posée dans le but de conserver leurs caractéristiques d’origine aux variétés anciennes, doit être assumé par des conservatoires botaniques publics, pas par des petits opérateurs privés !!! Ces dispositions viseraient-elles en fait à évincer, ici encore, les acteurs dont la collection dépasse la dizaine de variétés ?

    Autre problème : il faut payer des frais d’inscription, alors que les variétés anciennes sont le patrimoine de tous et appartiennent au domaine public ! Voilà de quoi dissuader les opérateurs aux vastes collections.

Ce que nous demandons :

La législation européenne sur le commerce des semences s’applique, depuis 50 ans, à dérouler le tapis rouge aux variétés modernes protégées par des droits de propriété intellectuelle. Elle n’a jamais concerné nos variétés du domaine public. Et quand elle ne les a pas ignorées, elle les a rendues illégales.

Nous demandons donc que les variétés appartenant au domaine public sortent purement et simplement du champ d’application de cette législation. Pour la régulation de certains paramètres essentiels comme la faculté germinative ou la qualité sanitaire, les garanties applicables aux « semences standards » suffisent largement.

Subsidiairement, l’exception créée pour les « marchés de niche » doit être applicable également aux petites et moyennes entreprises, dès lors qu’il s’agit de petites quantités de semences, qui ne seront diffusées, vraisemblablement, qu’aux jardiniers amateurs.

 

Pour en savoir plus sur l’association, commander des graines, un seul site, celui de l’association Kokopelli

O’Noré vient d’ouvrir ses portes !

Petite brève de comptoir du soir :)

Il y a déjà plusieurs mois qu’un ancien garage est en réfection à La Rochette où est située votre agence &maCom.
L’idée du créateur – Thibault Grebonval – a mobilisé les foules en Mars dernier.

Je viens de passer devant en me promenant au hasard de mes pieds, et c’est enfin ouvert ! J’ai donc pu discuter avec le couple de gérants, très agréables, et fortement sensibles aux enjeux du développement durable. Le mobilier choisi pour meubler les lieux est d’origine allemande, par exemple. Pas mal de leurs plats sont faits maison et frais, mais ils m’expliquaient être confrontés à la problématique du tri pour l’instant (plats à emporter avec un emballage en plastique la plupart du temps). Chose qui, comme je leur ai dit, peut par la suite devenir une invitation ludique à la sensibilisation au tri sélectif !

Je tenais donc à vous faire part de cette ouverture fort sympathique : restaurant, salon de thé et restauration rapide que propose depuis peu ce lieu convivial.

Si vous avez loupé votre train pour Paris et que vous devez attendre une heure à la gare de Melun, marchez un peu jusqu’au centre-ville de La Rochette et au 46 Rue Honoré Daumier, venez prendre du bon temps pour le corps et pour l’esprit :)